B7 : "L'Europe ne doit pas devenir un continent de métiers tertiaires, mais rester attractive pour l'industrie."
Sous présidence allemande pour l'année 2022, le B7 s'est terminé ce lundi 20 juin à Berlin en présence notamment de Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, qui a rappelé l'importance des valeurs démocratiques et de la liberté.
Le B7 soutient pleinement les sanctions efficaces des gouvernements du G7 pour augmenter la pression économique sur la Russie. Le B7 exhorte les gouvernements du G7 à utiliser des politiques économiques dynamiques afin de stimuler les investissements, créer des emplois et aider les entreprises à atteindre une croissance créatrice d'emplois, et ce malgré la guerre (en Ukraine). Nous exhortons nos dirigeants à mettre à jour les politiques sur la transition verte et appelons le G7 à œuvrer en faveur de marchés ouverts et d'accords commerciaux ambitieux - ce pour permettre une économie mondiale résiliente.
Le président du BDI, Siegfried Russwurm, a indiqué les deux priorités du B7 cette année :
- Réitérer l'importance du respect de l'état de droit, du respect des règles de droit international.
- Montrer aux gouvernements du G7 que le B7 est prêt à travailler avec eux pour "faire de la mondialisation une réussite pour tous, maintenant et à l'avenir. Un chant du cygne à la mondialisation serait autodestructeur - nous voulons et nous pouvons faire en sorte que la mondialisation reste la voie du progrès et de la justice".
Au sujet du commerce international, le président du BDI indique également : "Nous devons poursuivre une coopération responsable, orientée vers la stratégie - et nous ne devons pas exclure la coopération avec les systèmes autocratiques. La compétitivité mondiale et l'ouverture des marchés restent cruciales pour accroître notre capacité à avoir un impact sur le monde - et à apporter une contribution globale aux défis mondiaux."
Le patron allemand ajoute, concernant la situation en Ukraine : "Il y a une erreur que nous ne devons pas commettre : promouvoir la formation de blocs et la désintégration de l'économie mondiale en la divisant en camps idéologiques - c'est la plus grande menace pour notre prospérité et la réussite de la transition vers la neutralité climatique."
Pour rappel, la Russie a fait partie du groupe -alors nommé G8- jusqu'en 2014, année à laquelle le pays en a été suspendu suite à l'annexion de la Crimée.
Pour conclure, le président du BDI appelle à une coordination de l'agenda politique et commercial entre les gouvernements du G7 et la communauté des entreprises du B7.