Le vendredi 20 octobre, le MEDEF Centre-Val de Loire et la Région Centre-Val de Loire ont co-organisé un webinaire dédié aux financements de la Transition Ecologique pour les entreprises.

Quelles sont les possibilités pour les entreprises de se faire aider financièrement, à quels moments/étapes doivent-elles et peuvent-elles solliciter une subvention de la Région ? Réponses dans ce compte-rendu. (Un replay est disponible).

Dans le cadre du SRDEII (schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation), la Région Centre-Val de Loire a souhaité faire de la Transition Ecologique un levier de développement économique de son territoire. A ce titre, elle a proposé un certain nombre de mesures et débloqué une enveloppe financière pour accompagner les entreprises. 

Les 8 points-clés du financement de la transition écologique en région Centre-Val de Loire

1. Le dispositif s'appelle le CAP TRANSITION ECOLOGIQUE, et fait partie d'une série d'aides financières destinées aux entreprises. 
2. Cette enveloppe financière dédiée aux entreprises est sous le format d'une subvention
3. Deux volets pour financer deux types de dépenses : 
   1. Un volet concernant une aide au(x) diagnostic(s) pour construire une stratégie et obtenir un plan d'actions Transition Ecologique
   2. Un volet concernant une aide à l'investissement lié à un plan d'actions Transition Ecologique
4. Le premier volet - le(s) diagnostic(s) - n'est pas automatiquement suivi d'un volet II - investissements - et suffit parfois simplement à l'entreprise. 
5. Le second volet n'est possible que sur présentation d'un ou plusieurs diagnostics réalisés et plan d'actions justifiés. 
6. L'aide financière est plafonnée à 20 000€ pour le volet I, et 200 000€ pour le volet II. 
7. Cette subvention ne vient pas aider financièrement une quelconque mise aux normes règlementaires. 
8. Avant de déposer un dossier, les entreprises sont invités à contacter et échanger avec les conseillers "entreprises" de la Région Centre-Val de Loire : 
   1. Préciser au mieux le besoin de l'entreprise, à la fois dans l'accompagnement et sur son financement
   2. Maîtriser au mieux le timing (dépôt de la demande, signature des premiers devis etc.)
   3. Mobiliser les financements régionaux existants et ad hoc : certaines situations sont adaptées au CAP Transition Ecologique, d'autres seront mieux financées par un autre CAP. 

 

“ Le diagnostic est une aide à la décision pour l'entreprise. Stéphane Decanton, Région Centre-Val de Loire ”

En savoir plus sur l'accompagnement proposé par le MEDEF Centre-Val de Loire

Depuis un an, le MEDEF Centre-Val de Loire, en partenariat avec la Région Centre-Val de Loire et l'ADEME propose deux diagnostics, tous les deux éligibles au volet I du CAP TRANSITION ECOLOGIQUE. 

L’accompagnement Transition écologique et RSE du MEDEF Centre-Val de Loire est constitué de deux volets autonomes et complémentaires :

• 1 audit Transition écologique (TEE) : Audit des flux (énergies, déchets, ressources etc. sur votre bâtiment/activité) – 2 jours – 2 000€ HT
• 1 Diagnostic RSE : Audit des pratiques RSE dans l’entreprise – 2 jours – 2 000€ HT

 Objectif : aboutir à chaque fois à un plan d’actions à court, moyen et long terme, opérationnel et quantifiable.

+ Suivi pour s’assurer de la bonne mise en action de l’entreprise.  

Il est destiné à toutes les entreprises (qu’elles soient adhérentes ou non au MEDEF), et 50% de chaque accompagnement peut être pris en charge par une subvention de la Région Centre-Val de Loire (sous condition d’éligibilité – correspondre aux critères européens de la PME). Coût final pour l’entreprise : 1000€/accompagnement.

• Aujourd’hui, ce sont 44 entreprises accompagnées sur des diagnostics énergétique et environnementaux et/ou sur des audits RSE, pour 63 accompagnements en propre. Une dizaine sont en cours de validation en ce moment même !
• Des entreprises implantées dans les 6 départements de la Région
• Une très grande diversité des profils en termes d’activités (hôtellerie, industrie, impression, experts-comptables, métallurgie, TP et BTP, restauration rapide …)
• Majoritairement des entreprises entre 10 et 50 salariés, même si l’écart va de 3 à 350 collaborateurs !